Maxime Derai Sophrologue et praticien Feldenkrais à La CiotatMaxime Derai
Praticien Feldenkrais et sophrologue à La Ciotat.  Tel : 06 99 34 66 94

Soulager et gérer la douleur

Sommaire
  1. Points de vue sur la douleur
  2. Définition
  3. Qu'est ce qui la nourrie
  4. Les types de douleur
  5. Au-delà de la souffrance

En attendant de proposer un atelier complet sur la douleur, je vous propose:

  1. de lire le texte ci-dessous pour mieux comprendre les mécanismes de la douleur
  2. des cours de Feldenkrais pour explorer et étendre vos zones de confort
  3. des séances de sophrologie pour prendre du recul, gerer et aller au-dela de la douleur.

Comment approcher la douleur

La douleur a des dimensions sensitives, cognitives et émotionnelles. Ces trois aspects sont interconnectées et s'influencent les uns les autres :

  1. Cognitif: Trouver le sens dans la douleur, l'origine de la douleur, apprendre à se connaitre, avoir un plan et des outils pour se soulager et permettent de se protéger. La compréhension des mécanismes de la douleur aide à relativiser.
  2. Sensitif: comment ne pas laisser la sensation de douleur nous envahir ? En explorant la dimension sensitive, en se reconnectant à soi et utiliser ses sensations et se focaliser sur l'accroisement et la diffusion du confort pour trouver l'apaisement.
  3. Emotionnel: lâcher prise, et laisser vivre son affect tout en allant au-delà du concept de douleur. Accepter la douleur mais aussi le plaisir comme des expériences sans leur donner de signifiant émotionnel.

Qu'est ce que la douleur ?

Moshé Feldenkrais

La douleur est une expérience sensorielle, cognitive, affective qui est propre à chacun et subjective. Les douleurs sont perçues comme un signal de danger envoyé par notre système nerveux pour tenter de nous prévenir que quelque chose ne va pas.
La méthode Feldenkrais peut aider à évaluer le sentiment de danger, voir s'il est toujours présent et aider à favoriser la sensation de confort au lieu de laisser la douleur se propager.
Notre cerveau est en constant mouvement, d'activités psychiques. Il a une infinité de données à gérer venant des sens, du va et vient entre le passé et le futur et de ce que cela nous évoque. La priorité numéro 1 est la survie, les souvenirs des expériences passées sont catégorisées sensoriellement, émotionnelement. C'est une façon pour notre cerveau, notre cognition, de donner un sens au monde sensoriel (le concret passe par les entrées sensorielles du corps) et d'être prêt à réagir.

D'après les travaux de Pr Lisa Feldman Barrett, psychologue reconnue et spécialisée dans la construction des émotions humaine, les événements mentaux et émotionnels sont générés sous forme de prédictions et non de réactions. Le cerveau humain est un modèle prédictif, pour de simples raisons d'efficacité et de gain de temps. L'instance d'émotion est construite à l'aide de modèles génératifs d'expériences passées. L'individu, lorsque il se trouve dans une situation qu'il estime similaire d'un vécu précédant, par anticipation, reveille les sensations et émotions vecues déjà par le passé pour être prêt à passer à l'action. Lorsqu'une situation est associée à la douleur, cette sensation peut être reveillée avec plus ou moins d'intensité et allant parfois jusqu'à créer un effet boule de neige.

Comme la madeleine de Proust, déclencheur d'une mémoire involontaire, le narrateur se plongeant avec tendresse dans des sensations passées, quelqu'un revenant de vacances peut être pris de mal de tête juste en voyant un courrier ou son patron. Il en va de même pour les limites que nous imposons à tord ou à raison : elles peuvent être liées à notre peur de nous faire mal et le déclencheur vient de nos expériences passées, catégorisées comme dangeureuses.

La peur alimente la douleur

  • Le pattern autour de la peur et de l'effet boule de neige qui peut en découler peuvent être présentés de cette manière : le souvenir d'une expérience passée, l'apprehension que cela recommence alimente la peur qui amplifie la sensibilité de nos sens, qui nous rend plus alerte, qui amplifie les signaux d'alerte, qui amplifie la douleur, qui nourrit la peur, qui amplifie la sensibilité...
  • Chacun sa tolérance à la peur : certaine personnes sont plus sensible à la peur que d'autre. cela vient de l'histoire et l'exposition au stress vécu par le passé. Lors de la toute petite enfance, un enfant qui vit le sens de l'abandon, la maltraitance, le stress à l'ecole persuade, s'appuyant sur sa propore expérience, le haut risque de stress, peur, ...
    Quelles soient traumatisantes, plaisantes, hautes en émotion, les expériences déclenchent des réactions traduites par des symptômes physiques, tel qu'une sensation de plaisir ou de douleur, tout est question de perception. La subjectivité des concepts de plaisir et douleur doit être prise en compte, certaines personnes vont trouver du plaisir où d'autre ne supporteront pas. Le prinicipal est de pouvoir exprimer, accepter ses expériences

Distinguer les douleurs structurelles et émotionnelles

Il existe de nombreux type de douleurs, nous pouvons les distinguer en deux familles :
  • les douleurs structurelles, type nociceptive, neuropathique dûes à une inflammation ou dommage mécanique, de lésions ou du coincement de nerfs périphériques. Elles sont concrètes: une douleur sciatique est issue d'une compression du nerf, une femme enceinte subit les changement de son corps pour faire de la place pour bébé lors de la grossesse.
    Parfois certaines personnes continuent à avoir mal alors que la blessure a été soignée et que le traitement est terminé. Cette douleur peut être dûe aux nouvelles habitudes que la personne a mise en place pour compenser et pour éviter la douleur initiale, ce qui finit par creer des tensions, de l'inconfort, une inflammation et de nouvelles douleurs. Celles-ci peuvent persister losrque la douleur ou la raison de cette douleur a disparu.
  • Et il y a les douleurs psychologique, liées à l'appréhension d'avoir mal, à la peur, à la perte. Cela demande de la prise de recule, de l'écoute, à désapprendre et s'offrir une perceptive plus positive.

Imaginons que suite à d'une opération (ou un trauma) un sportif continu à avoir mal bien que l'équipe médicale l'évalue comme soigné, rétabli. Est ce que la douleur a voyagé dans une partie du corps ? L'origine de la douleur doit être pointée.

  • Peut être l'athelète s'est il blessé à force de rectifier sa posture, de tension, de peur de réveiller sa douleur originale ?
  • Ou la douleurs ressentie n'a pas d'origine structrelle: juste la peur, consciente ou inconsciente, de se faire mal.
Lors de préparation l'athelète explorera des mouvements avec douceur, lenteur, en usant des chemins détournés pour amoindrir sa vigilance, sa tendance à activer les signaux d'alerte associés à la peur de la douleur.
Ces explorations nous aide à nous réapproprier cette partie catégorisé comme dangeureuse.
Pour les douleurs chroniques, d'origine connue ou inconnue, comme pour la fibromyalgie par exemple, nous changerons le point de vue pour ne plus être happé par la douleur et pour pouvoir apprecier la vie plus pleinement. Avec la Sophrologie, pour la gestion de la douleur nous ferons plus appel à l'imaginaire

Il est primordiale d'être conscient et de reconnaître que la douleur structurelle ou émotionnelle ( psychologique en d'autre terme) sont réelles, perçue comme telle, belles et biens presentes.

La douleur a du sens

Nous l'avons dit, la douleur est un signal! Ne pas savoir d'où vient le danger alimente la peur et être exposé à un état prolongé, chronique, de douleur physique ou moral peut transformer la douleur en souffrance.
la souffrance est une absence de sens et peut conduire jusqu'à à la souffrance psychopathologique. Pour cela nous devons:

  • trouver du sens à la douleur ( sensitif et cognitif)
  • prendre du recul
  • s'écouter, explorer
  • se focaliser sur le confort et vivre.

  • Nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre à la douleur, à divers degrès, apres une blessure, mauvaises habitudes posturales (bureau, vehicule, canapé), l'inactivité, que l'on soit une personne âgée, sédentaire ou active.
    Explorer les mouvements dans le cours «profiter du quotidien» vous aidera a relacher les tensions inutiles, à vous soulager. N'hésitez à me contacter pour en savoir plus sur les séances et partager vos besoins pour que je puisse adapter le cours collectif. Le cas échéant, des séances individuelles peuvent misees en place avec la Sophrologie.

    Quand nous admirons la beauté d'une perle, nous ne devons jamais oublier qu'elle s'origine dans la maladie du coquillage. K. Jasper